mardi 17 janvier 2017

BÊTISIER 2016 / 3e ET DERNIERE PARTIE


AOÛT
On fait une petite pause côté Bikram et on part en vacances. Après la Sardaigne, l’île de Groix et Manhattan, c’est pour le soleil de Madère que nous nous envolons… apparemment, j’aime bien les îles.
De la côte nord à la côte sud, on admire le bleu magnifique qui nous entoure, le vert des jardins botaniques, les côtes abruptes et les cascades du haut de belvédères vertigineux !

On goûte toutes les spécialités locales, c’est un principe de vacances : L’espada, le poisson-sabre servi avec des bananes ; l’espetada, l’immense brochette de bœuf suspendue au-dessus de la table et vite repérée par Arthur, en se baladant près des restos ; des Pastéis de nata en veux-tu, en voilà (spécialités du Portugal, mmmmhh un régal !) et tout ça, arrosé d’un petit coup de Madère, forcément.

On oublie « un peu » qu’Arthur a une fichue otite et après un passage en urgence chez un médecin en tout début de séjour, on visite Funchal ET son musée Cristiano Ronaldo.

Cette ÎLE AUX FLEURS qui porte bien son nom est une destination idéale du point de vue de la distance, du climat et de l’accueil des Madériens. Le seul point négatif est qu’on est un peu obligé d’être hébergé dans la « zone touristique » qui fait un peu ghetto, mais les paysages rattrapent tout !


SEPTEMBRE, le mois de la rentrée.
Cette année, c’est la 3ème.

Alors qu’on devrait se concentrer sur le brevet, c’est déjà l’inscription au lycée qui préoccupe toutes les mères ! Envisager un très bon lycée, sinon, LE très bon et prestigieux lycée Henri IV (ou Louis-le-Grand) est dans tous les esprits… et toutes les mères dans tous les starting-blocks ! Et le pire, c’est que j’en fais partie. Je m’en rends compte lors de la 1ère réunion parents/profs qui a lieu le …17 septembre ! Et oui, on est à peine rentrés que c’est la préoccupation majeure qui ressort de cette réunion, venant autant de la part des parents que des enseignants. Certaines mères ont déjà pré-rempli des dossiers d’inscriptions ? Non, elles bluffent ! Les dossiers ne sont téléchargeables qu’à partir de janvier (Je me suis moi-même renseignée) et il faut donner, de toute façon le bulletin du 1er trimestre.

Je suis à peine surprise de cet engouement, je me sens même un peu honteuse qu’un projet de vie que j’imaginais pour Arthur se soit mué peu-à-peu en enthousiasme, puis en emballement, jusqu’à insister et ignorer complètement ce que voulait le principal intéressé : ne pas aller à Henri IV, juste rester avec ses POTES à Notre-Dame de Sion ou à St-Thomas d’Aquin, les autres lycées que propose son collège.

Vous allez dire, c’est le projet de tout parent qui souhaite le meilleur pour son fiston, pouvoir l’inscrire dans le meilleur établissement qui soit, tabler le plus haut possible (surtout quand il a les notes pour) afin d’envisager… un futur plus radieux ? Un meilleur avenir ?

Se dire qu’il est trop jeune pour décider de toute façon et que c’est pour son bien, c’est une façon de se déculpabiliser, d’ignorer qu’on projette ses propres rêves sur son enfant. Ça, une phrase toute faite ? Peut-être, mais pas que pour les autres. Aujourd’hui, je l’entends. Je crois que c’était aussi beaucoup d’orgueil. Pourtant, j’ai essayé de négocier, j’avais préparé le terrain depuis un an ou 2. Je le travaillais, mon collégien préféré ! Peut-être son dossier ne serait-il pas passé ? Je voulais juste savoir.

Aujourd’hui, alors que nous avons passé un entretien avec une responsable d’établissement (qui n’est pas Henri IV), je suis plus sereine que déçue. Je sais qu’il ira, si tout se passe bien durant les 2 prochains trimestres, dans un très bon lycée et qu’il ne sera pas seul, qu’il retrouvera ses potes de collège car certains le suivront. Ça aussi, c’est important.


OCTOBRE/NOVEMBRE
J’entre un peu en hibernation. Je poursuis tranquillement mon projet de réalisation de bureau-table lumineuse puis, me commande, toujours pour continuer ma déco, 2 magnifiques pages des PARISIENNES de Kiraz, enfin trouvées sur le net !
Ces Parisiennes, je les cherchais depuis longtemps, chez les bouquinistes, les vendeurs d’affiches ou d’anciennes revues… Elles me faisaient rêver quand j’étais petite. Un vrai cliché de féminité et de légèreté mais tellement sexy ! Ça y est, enfin dénichées et bientôt joliment encadrées dans mon cocon.

Une très belle nouvelle marque aussi cette fin d’année, celle du mariage de mes amis, Alain & Marine.
Mais, qu’est-ce qui m’a pris d’accepter de faire toute la papeterie, des faire-part jusqu’aux menus et autres chevalets de table en calligraphie !?? Heureusement, nous ne serons que 500 invités ! Et heureusement, super-illustrator est à mes côtés.
Je déconne évidemment car c’est pour moi un IMMENSE PLAISIR, une belle façon de participer à la préparation du mariage. J’en suis hyper de chez hyper ravie, même si je stresse comme une malade à l’idée de foirer la « paperasse » ! Aïe !


DECEMBRE
Pour finir l’année en beauté, je cherche à m’entourer et me protéger du froid, à créer du lien, quoi. Et quel bon moyen, pour sentir un peu de monde autour de soi, que de participer à son 1er meeting ??
L’idée du mois c’est d’aller voir MANU-LA-WIN et son mouvement En Marche !, Porte de Versailles ! Et dire, qu’étudiante, j’étais de gauche ! Enfin, on n’est pas toujours de gauche quand on est étudiant ? Bref. Il y a de l’ambiance et du trentenaire à lunettes. Moi, je suis là pour écouter un futur candidat, entendre un programme, me faire une opinion mais je n’adhère pas… encore. Je préfère regarder de loin pour l’instant et voir tous ces crevards aujourd’hui faire le tapin pour tenter une place aux côtés de Macron.
Alors, si c’est pour retrouver les mêmes vieux briscards dans un parti qui a juste changé de nom, c’est pas la peine ! Attendons encore quelques mois.

L’autre bonne idée du mois, qui a poussé toute seule dans le TGV du retour de La Rochelle (Et qui pourrait être une alternative au tatouage qui vient encore me chatouiller de temps en temps), c’est de me faire percer l’oreille. Ajouter un 2e trou sur le lobe gauche, comme on faisait en 1985 et sur l’hélix, comme en 2017.

Vous ne savez pas ce qu’est l’HÉLIX ?

Moi non plus avant de faire mes petites recherches pour ce piercing. Peut-être les rugbymen ou les fans de rugby savent ce que c’est ? C’est la partie haute cartilagineuse de l’oreille. La partie que les joueurs de rugby peuvent agripper chez l’adversaire pendant les mêlées, non ? Je ne sais pas, j’suis plutôt mère de footeux, en fait.
Donc, le piercing d’hélix, c’est super joli, mais ça fait super mal ! Et là, en sortant, je me demande si je pourrai supporter la douleur d’un tatouage ?

En attendant, un double piercing le 31 décembre, j’trouve ça stylé !

Une jolie façon de FONCER TOUT DROIT sur 2017 !





mercredi 11 janvier 2017

BÊTISIER 2016 / 2e PARTIE

  
MAI, je continue ma quête du papier idéal dans tout Paris pour vous confectionner avec amour de jolis carnets, entre un weekend en Creuse où je découvre le lac de Vassivière, mes séances d’ostéo et mes cours de calligraphie.
J’en profite aussi pour tester LE SOURCIL SEMI-PERMANENT à l’Atelier du Sourcil. Une sorte de tatouage très discret et très doux qui redessine la ligne du sourcil. Ça s’estompe au fil des mois, ce n’est donc pas quelque chose de définitif, mais ça évite de faire le sourcil au crayon, plus ou moins réussi, chaque matin. Je suis ravie, c’est hyper discret, même si ça fait un peu mal…
Elle a raison Cristina Cordula, ça change le regard, « c’est magnifaïque ! » Non, mais quelle vie !?


JUIN / JUILLET, j’attaque les sports extrêmes ! Je ne vois pas passer ces 2 mois tellement je suis lancée.
A force de repenser au yoga BIKRAM, j’ai fini par reprendre un cours. Parce que cette fois, il faut que ça passe ! Après 3 cours pris comme ça, pour voir, il y a quelques années, j’étais restée sur une impression horrible et j’étais partie en courant avec la nausée en disant « c’est vraiment pas pour moi, ils sont tous dingues, là-dedans ! »
Cette fois, je ne sais pas par quel miracle ça a marché, mais j’ai eu le déclic ! Sans doute, parce que je m’étais préparé mentalement, je savais à quoi m’attendre, que ça allait être une épreuve ! Bon, c’est pas le VIETNAM non plus, mais pas loin !

Vous le savez, il y a plusieurs sortes de yogas, plus ou moins dynamiques, plus ou moins méditatifs. Le Bikram est un yoga assez intense, voire Rock’n Roll.
On enchaîne 26 postures (les asanas) pendant 1h30 dans une salle chauffée à 40° !! Et oui, c’est là que c’est dur. Au début, tenir dans cette chaleur, on se dit qu’on n’y arrivera jamais, qu’on va s’évanouir dès qu’on aura la tête en bas. On ne sue pas, on coule littéralement dès les premières minutes. Mais, grâce à cette forte chaleur, on élimine un max de toxines, les muscles sont tout de suite chauds et les étirements plus profonds. Le piège étant de ne pas trop pousser justement pour ne pas se faire mal. (Bien-sûr, je suis tombé dedans, Bim !)

On commence par un exercice de respiration, puis par des postures d’équilibre, qui répondent aux doux noms barbares d’Utkatasana « la pose curieuse », Tadasana, « l’arbre », ou celle que tout le monde redoute, Trikanasana, « le Triangle ». Ces postures d’équilibre, ce sont mes préférées, elles font travailler la concentration, la détermination et l’endurance. Moi, je commence à me la péter quand arrive Garurasana, « l’aigle ». On s’enroule les bras, on s’assoie sur une chaise imaginaire, on lance une jambe pour l’enrouler sur l’autre et on plie. On essaie d’aligner tout ça sur une même ligne en tenant sur un pied. Je kiffe !
Mais, c’est un piège car dès que l’on commence à être trop sûr de soi, on foire. C’est le côté humble du yoga. En cela, chaque cours est différent car quand on croit que c’est gagné, qu’on est tout fier, le cours ou même la posture d’après, on se ramasse !

La posture que tout le monde adore c’est le Savasana ! Elle n’a pas de traduction, c’est juste, Savasana, « tu-bouges-plus » Mais, attention, tu crois qu’on dort, mais non ! On reste concentré pour justement NE RIEN BOUGER, on n’essuie pas les gouttes de sueur, au point où on en est, on s’en fout. On est content, on vient de vider sa bouteille d’1L5 comme si on traversait le Mont Sinaï.
Cet asana fait la transition entre les postures d’équilibre et les postures au sol. Et là, on relâche complètement, le corps et l’esprit.

SAVASANA

Bien-sûr, il y a certaines postures que je n’aime pas du tout et qui me filent carrément la gerbe et c’est justement celles-là que je dois travailler… ARRGG!!
Viennent ensuite les postures au sol pour étirer, muscler et masser différents organes et vous recentrer sur l’essentiel. Et c’est là que ça devient intéressant. Vous recentrer sur l’essentiel, c’est écouter les conseils du prof, se recentrer sur soi ; caler son mental, son être intérieur avec sa progression physique, sa posture sur le tapis.
Au début, on ne se rend pas trop compte, mais, ça fait un bien fou. C’est vrai qu’il faut pratiquer régulièrement, 2 à 3 fois/semaine minimum si on veut ressentir les bienfaits thérapeutiques, mais ça vaut le coup, c’est indéniable. Et cette fierté, en sortant du cours, c’est assez puissant, j’avoue. Ça a eu sur moi, un effet dingue. J’adore !
D’ailleurs, je ne dis plus « je fais du yoga », je dis "JE PRATIQUE".

NAMASTE.



…/…


mercredi 4 janvier 2017

BÊTISIER 2016 / 1ère PARTIE


Les articles sur le blog se sont faits plus rares cette année 2016, et surtout moins drôles.
Sans doute par manque d’inspiration, d’entrain ou de motivation. Je crois m’être trop souvent laissée gagner par une mélancolie paralysante et je me décourageai toute seule, à vous raconter sincèrement, mes soirées paisibles, mes matinées rêveuses, ma vie toute bête.
Un manque d’énergie que je me promets de combattre en ce début d’année 2017, puisqu’il faut sans cesse s’inventer de nouveaux défis, paraît-il. Alors, avant de FONCER vers une folle et piquante année, voici une sorte de rétrospective de mes meilleurs moments, mon bêtisier 2016, en somme.

Il s’agit aussi de vous reparler un peu plus de moi et de ne plus mettre forcément la calligraphie au 1er plan de mes articles, même si cela tient une grande place dans ma vie et que j’envisage un projet palpitant concernant cette activité… (Que je vous dévoilerai dans les prochaines semaines, j’espère.)


JANVIER n’a pas démarré sur les chapeaux de roues, je vous épargne mes aménagements déco (il y en a eu plein), la vente de mes meubles sur leboncoin pour cause de literie mal pensée, mon dos passant avant tout.
Je dois être une décoratrice dans l’âme, car je pense et repense totalement une pièce avant de me décider à la décorer. C’est épuisant ! Si je cherche une chaise de bureau Eames, j’hésite forcément entre deux couleurs, ça prend des mois, et lorsque j’ai trouvé, je me dis que j’irai bien faire un tour aux Puces de Vanves, voir ce qu’ils ont dans un style tout-à-fait différent ! Après les chaises, on passe aux coussins, à la couleur des coussins, au tissu des coussins, à la taille des coussins ! Je crois que je suis une vraie PSYCHOPATHE de la déco et heureusement finalement que je n’ai pas trois résidences secondaires car ma chère Effy, avec qui je partage mon bureau, m’aurait fait interner depuis longtemps !

Ça vous fait ça aussi à vous ?

A vouloir expliquer,  je crois que je veux calmer mon côté impulsif, impatient, du coup, je me freine énormément pour contrebalancer. J’ai un problème avec le temps qui passe et la peur de vivre ma vie de façon trop passive, me laisser aller à la vie trop douce, et en même temps, je souhaite prendre le temps de me construire un petit cocon, un nid douillet où on se sent bien, où Arthur peut travailler et se détendre en toute quiétude.


FÉVRIER, j’ai des problèmes de bagnoles… ça change ! Mais c’est le mois où je tombe nez-à-nez avec la voiture de mes rêves !... et où je reste muette et empotée comme une collégienne devant un beau brun IMMENSE ET SOURIANT.
C’est à la fin du mois, donc, que je dépose Sido [Sidonie-la-Mini] à l’atelier MyMiniRevolution… Oui, Sido ne va pas dans un vulgaire garage, elle va à l’atelier/showroom de MMR dans le 16e. En même temps, j’ai pas trop le choix, vu que c’est le seul garage de minis vintages de Paris.
Bref. Il paraît que j’ai la courroie qui déconne. Merci, ça doit être l’âge, ou le manque d’entraînement ? Il faut que ça cesse, impossible de prendre le périph’ avec ces sifflements intempestifs… c’est indécent !

Darco s’occupe de Sido pendant que je reste là, à siroter un café et repère, garée dans l’enfilade de minis, une MAGNIFIQUE TRIUMPH’ bleu ciel que tout le monde instagram en passant !
Mais, à qui donc est cette bagnole ? Immatriculée 17, tiens ! Viendrait-elle de La Rochelle ?
Alors, que je suis là, contemplative, me posant toutes ces questions, un grand brun « tout Thin », comme dirait Arthur, débarque, se fait un café comme chez lui et se plante à côté de moi, matant aussi cette belle caisse, l’air content de lui, laissant sa mini dehors aux bons soins des mécanos.

Un beau brun tout thin, vous me voyez venir.

Là, je pourrai lui demander s’il sait à qui est cette jolie voiture, de quand elle date, histoire d’entamer la conversation, genre, je m’intéresse. Pourquoi elle a un 17 sur ses plaques, si elle vient de La Rochelle ? Bref, ce serait un début d’échange parfait pour moi, apporté sur un plateau ! Mais, non,  je reste là, bloquée à faire semblant de regarder où en est Darco avec Sido et plonge mon nez dans mon café au lieu de sourire.
Les réparations vont trop vite et au moment de récupérer Sido, il n’y a plus personne, ni jolie Triumph’, ni grand brun. Tout le monde est parti.
Une seule solution s’offre à moi, poser, innocemment des questions à Darco. Il doit bien savoir, lui ?
-       «  Ah oui, elle est chouette cette Triumph’, elle date de 1967, elle est à Gabriel, là, qui vient de partir. Il en a quelques-unes comme ça. Oui, je crois, qu’il l’a achetée à La Rochelle. Bon, voilà, c’est réparé, on vous a changé la courroie et mis un peu de lave-glace. »

Voilà, j’étais juste à côté du propriétaire et j’avais pas capté. J’avais tous les sujets pour taper tranquille la discut’ et ben non, j’ai joué mon plus beau rôle de quiche, comme d’hab’.
Je rentre chez moi, je m’insulte en chemin. Et bien fort, s’il-vous-plaît ! Non, mais comment on peut être si beau et en plus s’appeler Gabriel ?
Je ne vais pas attendre de le recroiser par hasard au showroom, il faut que je le retrouve ! J’ai juste son prénom, ça va pas être facile. Heureusement, Google et Facebook sont avec moi sur ce coup. Je pars à la collecte d’infos, d’un échange de messages, d’un truc sur le site de MMR, pourquoi pas ? C’est finalement sur la page Facebook de MMR que je chope un message, le reconnaissant grâce à sa photo. J’ai le nom, mais pas besoin de plus pour me lancer et lui envoyer un petit message.
Quitte à passer pour une quiche, autant viser le titre, avec la couronne et la banderole.
Ça dit en gros, que « j’ai trouvé sa Triumph’ bleu ciel TERRIBLE et qu’étant parti trop vite, je n’ai malheureusement pas pu l’admirer davantage, ou mieux… avoir la chance de faire un tour. Je m’interroge sur le pourquoi du 17, et signe la grande brune aux cheveux courts qui attendait que sa mini soit réparée. »
Voilà. J’ai à peine le temps de me visualiser recevant mon titre devant un public hilare, que sa réponse arrive.
Je m’étonne. Je n’ai pas l’habitude. Ceci n’est pas un four ?

Au bout de quelques jours et après avoir parlé voitures et boulot, je découvre, ravie, une personne ouverte, sympa, le temps d’une jolie balade en Triumph’-bleu-ciel-de-1967 dans Paris.
Après ce très joli moment, nos routes se séparent. Peut-être recroiserons-nous en emmenant nos minis chez MMR ?


MARS, laissons le beau Gabriel de côté et recentrons-nous sur… le sport. Je dois trouver quelque chose pour remplacer la course, qui m’a flingué, à raison de 2 à 3 footing/semaine, le dos mais surtout les genoux ! Et pourtant, je le savais, mais je n’écoutais pas mon corps. A vouloir faire l’autruche ! Le yoga, pourquoi pas ? Je repense au Bikram que j’avais testé avec Isa, il y a de ça… 2 ans ?? J’hésite.
Et puis, je me dis que j’aurais bien aimé faire une vraie course avant de tout arrêter. Une Parisienne en 2014, ça ne m’a pas suffit, même si je faisais des « PETITS » 10KM et au-delà à chaque sortie, j’aurais bien tenté un semi-marathon au moins une fois dans ma vie ?

Vous croyez que je pourrai m’y remettre un jour ?

Quand je vois tous ces joggers maintenant dans les rues de Paris, je n’ai même plus envie. Je me dis qu’à courir comme ça sur le bitume ou au Bois, à l’approche de la quarantaine, sans conseil, ni coach, quand on n’a pas fait trop de sport dans sa jeunesse, à part un peu de danse ou de natation, on s’abîme au lieu de prendre soin de soi.

Il y aurait moins de risque à faire plus de soirées Bowling avec l’agence, je crois.


AVRIL, j’ai un ado. 14 ans cette année, le 15 du mois. Déjà, vous dire le gouffre, le canyon qui existe entre l’été de ses 13 ans et celui de ses 14, c’est rien ! Il faut que j’arrête de regarder les photos… C’est carrément plus le même. Le passage à l’adolescence (avec tous ses attributs, bien-sûr) est une vraie transformation. Ses expressions, sa voix qui déraille nous font hurler de rire tous les 2, et on s’en amuse, heureusement pour ne pas complexer. On dédramatise.
Moi, je mets 6 mois avant de comprendre et à m’habituer à « despee », « ouais, c’est daaaar ! », « wesh, frère » !! Et lui, m’explique gentiment la difference entre emojis et émoticons, ou qui sont Lil Uzi Vert, Rae Sremmurd, ou Damso ??

N’empêche, c’est cool, 14 ans. On peut rire ensemble en allant voir le Comte de Bourderbala et il faut juste insister un peu pour qu’il détache le nez de Whatsapp ou de ses vidéos de matchs de basket et que j’admette, de mon côté que les baskets de mon époque, genre Dragon ou Americana que je trouve tellement chouettos (flagrant délit de LANGAGE DU XVIIe SIÈCLE) ne sont plus à la mode du tout !

C’est un travail et un enseignement réciproque.

Cette année 2016, Arthur a fait son stage d’OBSERVATION chez Monoprix (stage de 3e, qu’il a fait en 4e) et en a un peu chié. 5 jours debout toute la journée (« maman, la seule fois où je me suis assis aujourd’hui, c’est quand je suis allé aux toilettes !!! »), à ranger les rayons parfumerie, lingerie, ou épicerie, et à manger en ½ heure entre Ginette et Paulo.

Lui qui voulait un stage à l’Équipe 21 ou au Petit Journal, ça l’a fait doucement redescendre sur terre et permis de se rendre compte qu’entre un ado et une Directrice de Grande Distri qui peut employer du stagiaire-de-3e-gratos, la définition du mot Observation peut avoir quelques variantes. Comme lui donner, gracieusement 5€ à la fin de son stage.


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