AOÛT
On fait une petite pause
côté Bikram et on part en vacances. Après la Sardaigne, l’île de Groix et
Manhattan, c’est pour le soleil de Madère que nous nous envolons… apparemment,
j’aime bien les îles.
De la côte nord à la
côte sud, on admire le bleu magnifique qui nous entoure, le vert des jardins
botaniques, les côtes abruptes et les cascades du haut de belvédères
vertigineux !
On goûte toutes les
spécialités locales, c’est un principe de vacances : L’espada, le poisson-sabre
servi avec des bananes ; l’espetada, l’immense brochette de bœuf suspendue
au-dessus de la table et vite repérée par Arthur, en se baladant près des
restos ; des Pastéis de nata en veux-tu, en voilà (spécialités du Portugal, mmmmhh un
régal !) et tout ça, arrosé d’un petit coup de Madère, forcément.
On oublie « un
peu » qu’Arthur a une fichue otite et après un passage en urgence chez un
médecin en tout début de séjour, on visite Funchal ET son musée
Cristiano Ronaldo.
Cette ÎLE
AUX FLEURS qui porte bien son nom est une destination idéale
du point de vue de la distance, du climat et de l’accueil des Madériens. Le
seul point négatif est qu’on est un peu obligé d’être hébergé dans la
« zone touristique » qui fait un peu ghetto, mais les paysages
rattrapent tout !
SEPTEMBRE,
le mois de la rentrée.
Cette année, c’est la 3ème.
Alors qu’on devrait se
concentrer sur le brevet, c’est déjà l’inscription au lycée qui préoccupe
toutes les mères ! Envisager un très bon lycée, sinon, LE
très bon et prestigieux lycée Henri IV (ou Louis-le-Grand) est dans tous les
esprits… et toutes les mères dans tous les starting-blocks ! Et le pire,
c’est que j’en fais partie. Je m’en rends compte lors de la 1ère
réunion parents/profs qui a lieu le …17 septembre ! Et oui, on est à peine
rentrés que c’est la préoccupation majeure qui ressort de cette réunion, venant
autant de la part des parents que des enseignants. Certaines mères ont déjà
pré-rempli des dossiers d’inscriptions ? Non, elles bluffent ! Les
dossiers ne sont téléchargeables qu’à partir de janvier (Je me suis moi-même
renseignée) et il faut donner, de toute façon le bulletin du 1er
trimestre.
Je suis à peine
surprise de cet engouement, je me sens même un peu honteuse qu’un projet de vie
que j’imaginais pour Arthur se soit mué peu-à-peu en enthousiasme, puis en emballement,
jusqu’à insister et ignorer complètement ce que voulait le principal
intéressé : ne pas aller à Henri IV, juste rester avec ses POTES
à Notre-Dame de Sion ou à St-Thomas d’Aquin, les autres lycées que propose son
collège.
Vous allez dire, c’est
le projet de tout parent qui souhaite le meilleur pour son fiston, pouvoir
l’inscrire dans le meilleur établissement qui soit, tabler le plus haut
possible (surtout quand il a les notes pour) afin d’envisager… un futur plus
radieux ? Un meilleur avenir ?
Se dire qu’il est trop
jeune pour décider de toute façon et que c’est pour son bien, c’est une façon
de se déculpabiliser, d’ignorer qu’on projette ses propres rêves sur son
enfant. Ça, une phrase toute faite ? Peut-être, mais pas que pour les
autres. Aujourd’hui, je l’entends. Je crois que c’était aussi beaucoup
d’orgueil. Pourtant, j’ai essayé de négocier, j’avais préparé le terrain depuis
un an ou 2. Je le travaillais, mon collégien préféré ! Peut-être son
dossier ne serait-il pas passé ? Je voulais juste savoir.
Aujourd’hui, alors que
nous avons passé un entretien avec une responsable d’établissement (qui n’est
pas Henri IV), je suis plus sereine que déçue. Je sais qu’il ira, si tout se passe
bien durant les 2 prochains trimestres, dans un très bon lycée et qu’il ne sera
pas seul, qu’il retrouvera ses potes de collège car certains le suivront. Ça aussi,
c’est important.
OCTOBRE/NOVEMBRE
J’entre un peu en
hibernation. Je poursuis tranquillement mon projet de réalisation de bureau-table
lumineuse puis, me commande, toujours pour continuer ma déco, 2 magnifiques
pages des PARISIENNES de Kiraz, enfin trouvées sur le net !
Ces Parisiennes, je les
cherchais depuis longtemps, chez les bouquinistes, les vendeurs d’affiches ou
d’anciennes revues… Elles me faisaient rêver quand j’étais petite. Un vrai
cliché de féminité et de légèreté mais tellement sexy ! Ça y est, enfin dénichées
et bientôt joliment encadrées dans mon cocon.
Une très belle nouvelle
marque aussi cette fin d’année, celle du mariage de mes amis, Alain &
Marine.
Mais, qu’est-ce qui m’a
pris d’accepter de faire toute la papeterie, des faire-part jusqu’aux menus et
autres chevalets de table en calligraphie !?? Heureusement, nous ne serons
que 500 invités ! Et heureusement, super-illustrator est à mes côtés.
Je déconne évidemment
car c’est pour moi un IMMENSE PLAISIR, une
belle façon de participer à la préparation du mariage. J’en suis hyper de chez
hyper ravie, même si je stresse comme une malade à l’idée de foirer la
« paperasse » ! Aïe !
DECEMBRE
Pour finir l’année en
beauté, je cherche à m’entourer et me protéger du froid, à créer du lien, quoi.
Et quel bon moyen, pour sentir un peu de monde autour de soi, que de participer
à son 1er meeting ??
L’idée du mois c’est d’aller
voir MANU-LA-WIN et son mouvement En
Marche !, Porte de Versailles ! Et dire, qu’étudiante, j’étais de
gauche ! Enfin, on n’est pas toujours de gauche quand on est étudiant ?
Bref. Il y a de l’ambiance et du trentenaire à lunettes. Moi, je suis là pour
écouter un futur candidat, entendre un programme, me faire une opinion mais je
n’adhère pas… encore. Je préfère regarder de loin pour l’instant et voir tous
ces crevards aujourd’hui faire le tapin pour tenter une place aux côtés de
Macron.
Alors, si c’est pour
retrouver les mêmes vieux briscards dans un parti qui a juste changé de nom, c’est
pas la peine ! Attendons encore quelques mois.
L’autre bonne idée du
mois, qui a poussé toute seule dans le TGV du retour de La Rochelle (Et qui
pourrait être une alternative au tatouage qui vient encore me chatouiller de
temps en temps), c’est de me faire percer l’oreille. Ajouter un 2e trou
sur le lobe gauche, comme on faisait en 1985 et sur l’hélix, comme en 2017.
Moi non plus avant de
faire mes petites recherches pour ce piercing. Peut-être les rugbymen ou les fans
de rugby savent ce que c’est ? C’est la partie haute cartilagineuse de l’oreille.
La partie que les joueurs de rugby peuvent agripper chez l’adversaire pendant
les mêlées, non ? Je ne sais pas, j’suis plutôt mère de footeux, en fait.
Donc, le piercing d’hélix,
c’est super joli, mais ça fait super mal ! Et là, en sortant, je me
demande si je pourrai supporter la douleur d’un tatouage ?
En attendant, un
double piercing le 31 décembre, j’trouve ça stylé !
Une jolie façon de FONCER
TOUT DROIT sur 2017 !