lundi 16 novembre 2015

VENDREDI 13





Quels mots choisir, quel titre pour ce post, pour décrire mes sentiments au lendemain des attentats parisiens de vendredi 13 novembre ?

Plusieurs mots me viennent en tête, en vrac, comme ça, tout fouillis, à cause du choc.
FRAYEUR, CHOC, HORREUR, SANG, FURIE, CARNAGE, SALAUDS, VENGEANCE, DEGUEULASSE, TRISTESSE, DESARROI, DOULEUR, INCOMPREHENSION, RECUEILLEMENT, LARMES, INNOCENTS, VIE, SOUTIEN, AMOUR, AMITIE, ATTENTION, SOIN, BIENVEILLANCE, FOULE, ANGOISSE, ATTENTE, PEUR, REPRESAILLES, …

Des sentiments qui tournent en boucle, et beaucoup de questions. J’aimerai comprendre.

Est-ce l’indifférence, l’irrespect qui a provoqué tout ça ? L’abandon, le désintérêt, un cruel manque d’amour, un racisme quotidien ? Des années et des années de négligence, de mensonges, de rêves brisées, de vies sans issus, sans projets ? Qu'est-ce qui peut manquer à ce point dans la vie pour basculer ? Pour que l’idolâtrie, le fanatisme germent et prennent racine dans le cœur et l’esprit de ces fous ?
Comment sombre-t-on dans le fanatisme religieux ? Comment leur faire comprendre qu’ils sont dans l’erreur ? Comment arrêter tout ça ?
Comment vivre à présent avec eux ? Avec leur menace invisible ? Comment ne pas céder à la peur ?

Impossible de faire comme avant et de continuer à vivre sereinement quand on a des enfants. Je me projette et j’imagine les pires scénarios catastrophe. En tant que mère, je ne peux pas m’en empêcher. Il va donc falloir que ça me passe.
Après la stupeur et ce déferlement de sentiments est venue l’envie de parler, d’être entourée, d’être cajolée, de dire tout simplement mon attachement, mon amour à mes proches ou moins proches.

Même si on ne sait pas toujours le dire, il le faut, si on veut que ça change. Et on n’en meure pas de dire aux gens qu’on les aime, merde !
IL FAUT.
Un point c’est tout.



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