vendredi 3 octobre 2014

DIANA VREELAND

J’adore les émissions qui retracent la vie des gens, de personnages (célèbres ou qui mériteraient de l’être !!) atypiques, singuliers, à la forte personnalité et au destin incroyable. Des résilients ou pas, des self-made men, des extravagantes, … qui forcent l’admiration.
Les émissions « Duels » sur France 5 par exemple ou « Une vie, un destin » sur la 2, font partie de mes préférées, j'avoue.
 
Vient de se terminer à Paris cette semaine, la Fashion-Week. Et comme il y a 2 ans, j’entends parler à cette occasion de Diana VREELAND et notamment d’un film sorti en octobre 2012, retraçant son histoire - DIANA VREELAND, THE EYE HAS TO LOOK. Film que je n’ai pas vu, hélas, procrastinant toujours quand il s’agit de ciné ou d’expos. Dommage.
Bref, dimanche dernier, j’allume ma télé et je tombe sur un documentaire que diffuse Arte sur ce thème de la Fashion-Week. Je me dis, tiens, elle me dit quelque chose cette grande femme… Bien-sûr, j’avais raté « son » film 2 ans auparavant.
Pour preuve que son histoire m’avait marquée.
 
Donc, comme j’aime assez vous présenter ces personnalités hors du commun, qui littéralement m’impressionnent comme Vivian MAIER dans un précédent post, je vous parle de ce portrait génial de DIANA VREELAND, diffusé le 28 septembre dernier à 22h40.
 
Excentrique impératrice de la mode, Diana VREELAND commence sa carrière comme journaliste et éditrice de mode en 1936 pour le magazine Harper’s Bazaar, jusqu’en 1961. L’année suivante, elle devient rédactrice en chef du Vogue américain, où « A FORCE D'AUDACE ET D'IMAGINATION » elle a pu faire du magazine une référence mondiale de la mode et éclairer le monde de sa vision unique du style.
 
Elle y a ainsi dicté les tendances, jusqu’en 1971, travaillé avec des artistes prestigieux comme le photographe Richard Avedon, et côtoyer les plus grands couturiers de son époque.
Diana VREELAND avait notamment ce don pour mettre en valeur le défaut de chacun jusqu’à l’assumer totalement pour qu’il fasse, sans rougir, partie intégrante de la personnalité, de transformer des diamants bruts et révéler au grand public les beautés et non des moindres, de Lauren Bacall ou de Barbara Streisand,….
Féminine jusqu’au bout de ses très longs ongles rouge vif, qui se terminaient par un éternel porte-cigarette, elle savait raconter sa vie et parfois broder pour qu’elle devienne une aventure. Elle aimait dire qu’ « [elle] était aussi exigeante avec les autres qu’avec [elle]-même », que « sans style, vous n’êtes rien ». Son leitmotiv de vie fut  très tôt « SORTIR DU LOT ».
J’aime ses phrases comme « Ce qu’il y a de mieux à Londres, c’est Paris ! ». Mes préférées étant « La seule vie réussie est celle qu’on façonne soi-même », et « Une nouvelle robe ne mène à rien, l’important c’est la vie qu’on mène dans cette robe. 
Bref, un tempérament.
 
A revoir vite vite en replay jusqu’à ce weekend ;-)
Docu Arte du dimanche 29 septembre à 22h40 – Diana Vreeland : L’œil doit vagabonder.
 
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire